Actions de sensibilisation au handicap - Page 25

  • Will !!

    La société Cross River Productions est heureuse de vous présenter "Will".

    "Will" est la première série d’animation dont le héros est un enfant en fauteuil roulant.

    C’est le point de départ d'un projet plus ambitieux qui permettra d'aborder le handicap auprès des plus jeunes, de façon décomplexée, concrète et simple.


    Aujourd'hui il est possible, grâce à "Will", de donner à la question du handicap une diffusion très importante.

    Pour concrétiser ces ambitions, Will a besoin de vous.

    C'est pourquoi, du 30 novembre 2015 au 7 janvier 2016, une campagne de financement participatif est mise en place sur la plate-forme KissKissBankBank afin de rassembler les fonds nécessaires.

    Cliquez sur Will pour découvrir le projet !

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    Soutenez, Relayez, Partagez !

    "Yes, we Will !"

     

  • Handidon

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    L'opération Handidon se termine le 1er Décembre, pensez à ramener ou faire parvenir vos tickets vendus à la délégation, de façon à pouvoir procéder au tirage au sort.

    Merci !!

  • AAH : le gouvernement renonce à prendre en compte les revenus d’épargne

    Les intérêts non imposables des comptes d’épargne ne seront finalement pas pris en compte dans le calcul de l’AAH. Ségolène Neuville l’a annoncé aux députés, mardi 3 novembre. La colère des personnes handicapées avait fini par être relayée par de nombreux médias et élus.

    La mobilisation des personnes handicapées a payé. Tard dans la soirée du mardi 3 novembre, Ségolène Neuville a annoncé, devant les députés, que le gouvernement renonçait à prendre en compte les revenus de l’épargne non imposable dans le calcul de l’allocation adulte handicapé (AAH). « Au regard de son impact sur les ressources des personnes », a précisé la secrétaire d’État aux personnes handicapées. Quelques euros d’intérêt auraient en effet suffi à priver les allocataires de l’AAH de leur complément de ressources (1 257 € à 2 151 € par an selon le complément). Cette mesure était prévue dans le projet de loi finances (PLF) 2016.

    Ségolène Neuville a confirmé le retrait de cette mesure, sur son compte Twitter.

    Ségolène Neuville a confirmé le retrait de cette mesure, sur son compte Twitter, mardi 3 novembre, à 23 heures.

    44 000 personnes ont signé la pétition de l’APF sur l’AAH

    « Le gouvernement a entendu les inquiétudes des personnes handicapées », précisait, quelques minutes plus tard, Ségolène Neuville sur son compte twitter.Près de 45 000 personnes avaient signé la pétition lancée par l’APF, le 27 octobre. Les médias généralistes s’étaient à leur tour emparés du sujet. L’État veut piocher dans le bas de laine des handicapés, titrait Libération, le 2 novembre. L’État s’attaque à l’épargne des personnes handicapées, s’indignait Le Figaro, le 3 novembre.

    Un député PS : « Une recette (…) vexatoire et blessante»

    Plusieurs élus étaient aussi montés au créneau. Y compris au sein du parti socialiste (PS). « Ce matin, [3 novembre] en réunion de groupe, nous avons eu la discussion » sur l’AAH et « pour nous tous clairement, il apparaît que cette recette (issue des livrets d’épargne) est une recette (fiscale) de poche qui est illusoire, qui est vexatoire, blessante pour les familles », expliquait à l’AFP le député Olivier Faure, vice-président du groupe PS à l’Assemblée nationale. Des voix s’étaient également élevées chez les écologistes, au FN et à l’UDI. Le gouvernement a donc fini par reculer.

    Le gouvernement a eu du mal à comprendre

    Dommage qu’il lui ait fallu autant de temps pour comprendre l’iniquité de cette mesure. Dès le lendemain de la présentation du PLF, le 30 septembre, le comité d’entente dénonçait ce scandale. Dans la foulée, Faire Face y consacrait un premier article, suscitant de nombreux commentaires indignés. Le 28 octobre, suite au lancement de la pétition de l’APF, Ségolène Neuville tentait de rassurer en précisant : « Un allocataire de l’AAH ne devra pas, pour quelques euros de revenus du patrimoine, perdre un complément de l’AAH. »  Et lors de la séance des questions au gouvernement, le 3 novembre dans l’après-midi, elle justifiait encore la prise en compte des revenus d’épargne non imposables dans le calcul de l’AAH au nom de l’équité avec les autres minima sociaux, pour lesquels cette règle s’applique déjà. Quelques heures plus tard, elle annonçait pourtant que le gouvernement y renonçait… Franck Seuret

    Vous pouvez visionner l’annonce de Ségolène Neuville sur le retrait de la mesure sur cette page du site de l’Assemblée nationale (à partir de 10.39)

  • Pourquoi la réforme de l'Allocation adulte handicapé fait polémique - source MSN

    Le projet de budget pour l'année 2016 prévoit de déduire du montant de cette allocation les intérêts des comptes épargnes non imposables, comme le livret A.

    "Mesure indécente" pour l'Association des paralysés de France, "racket" pour l'UDI, "austérité la plus immorale" pour le FN... Alors qu'elle doit être discutée mardi 3 novembre à l'Assemblée nationale, la réforme de l'Allocation adulte handicapé (AAH) prévue dans le projet de budget du gouvernement pour l'année 2016 se retrouve sous le feu des critiques.

    Francetv info vous explique pourquoi.

    Qu'est-ce que l'Allocation adulte handicapé ? 

    Il s'agit d'une aide versée par l'Etat aux personnes invalides âgées de plus de 20 ans, et dont les revenus ne dépassent pas un certain plafond, établi par la loi. Son montant est fixé à 807,65 euros par mois pour les personnes ne percevant aucun revenu.
    Un million de personnes en bénéficient aujourd'hui, pour un coût total pour l'Etat chiffré à 8,5 milliards d'euros par an, rapporte Libération.

     

    Que contient la réforme prévue par le projet de budget ?

     Le projet de budget prévoit de décompter du montant de l'AAH les intérêts non imposables des comptes d'épargne, tels que le livret A, à partir de 2016. Cela réduirait non seulement le montant de l'AAH pour les bénéficiaires ayant de l'argent de côté, mais cela leur ferait surtout perdre des droits connexes qui ne sont ouverts qu'à ceux qui touchent l'AAH à taux plein.

    En plus de cette allocation, 210 000 personnes handicapées perçoivent en effet un complément de ressources, indique l'Association des paralysés de France (APF). Ceux qui se trouvent dans l'incapacité totale de travailler disposent ainsi d'un apport de 179 euros mensuels, et ceux qui résident à leur propre domicile d'une majoration pour la vie autonome de 105 euros par mois.

    Bercy justifie cette coupe par une harmonisation de l'AAH avec les autres minima sociaux, explique Libération. Les montants du RSA et du minimum vieillesse sont en effet déjà calculés en prenant en compte les revenus de l'épargne de ses bénéficiaires.

    Que disent les critiques ? 

    L'APF a calculé que, "pour quelques dizaines d'euros" tirés des intérêts de leurs livrets d'épargne (205 euros par an maximum sur un livret A), les personnes concernées par cette réforme de l'AAH perdraient "1 257 à 2 151 euros par an" de ressources. "Une mesure totalement inacceptable et indécente qui s’attaque aux ressources des plus démunis", s'insurge l'association, qui a mis en ligne une pétition contre ce projet, qui a recu plus de 30 000 signatures.

    L'UDI a de son côté dénoncé mardi un "racket" sur les bénéficiaires de l'Allocation adulte handicapé, appelant le gouvernement "à se ressaisir". Dans un communiqué, le numéro 2 du FN, Florian Philippot, pointe du doigt dans un communiqué un "véritable coup de massue antisocial" décidé au nom de "l'austérité la plus immorale". 

    Comment se défend la majorité ? 

    Interrogée en commission élargie à l'Assemblée nationale la semaine dernière, la secrétaire d'Etat aux Personnes handicapées, Ségolène Neuville, a assuré que "l'objectif n'est pas de pénaliser une personne qui aurait quelques centaines d'euros sur son livret A". Elle a annoncé sa volonté de "lisser les effets de seuil", car "un allocataire de l'AAH ne devra pas, pour quelques euros de revenus du patrimoine, perdre un complément de l'AAH".

    "Il ne s'agit pas de pénaliser quelqu'un qui a mis quelques centaines d'euros sur un livret A, ces personnes seront protégées", a-t-elle ajouté lors des questions au gouvernement, mardi.

    L'un des vice-présidents du groupe PS, Olivier Faure, a jugé mardi "assez fantaisiste" l'idée de prendre en compte les revenus tirés des livrets, estimant que la majorité "pourrait s'épargner ce sujet".

  • Conférence organisée par l'IRTS

    Vivre sa vie affective et sexuelle en situation de handicap et devenir parent

    10 Décembre 2015

    8h30-17h

    Conférence organisée par l'IRTS.pdf